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Exxon Mobil étend sa présence en Afrique
Exxon Mobil étend sa présence en Afrique après la signature d'un nouvel accord d'exploration avec le gouvernement gabonais. Ce protocole d'accord permettra au géant énergétique américain d'explorer de nouvelles ressources pétrolières et gazières dans les zones offshore profondes et ultra- profondes du pays , témoignant ainsi d'un intérêt constant pour l'exploitation du potentiel en hydrocarbures du continent. Exxon est déjà présent au Nigeria, en Angola et au Mozambique, bien qu'il ait quitté la Guinée équatoriale en 2022. Cette décision fait suite à un accord similaire conclu en août avec Trinité-et-Tobago, marquant le retour d'Exxon dans ce pays des Caraïbes après plus de deux décennies. L'accord gabonais souligne l'orientation stratégique de l'entreprise vers des projets offshore à fort potentiel, tout en soulignant l'importance croissante de l'Afrique dans l'exploration énergétique mondiale.
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Comment l'Afrique peut prospérer dans un monde dirigé par les BRICS
La dynamique du commerce mondial se déplace rapidement de l'Ouest vers l'Est, les pays BRICS, Chine et Inde en tête, dépassant désormais le G7 en termes de part du PIB mondial et comblant leur retard en matière d'exportations mondiales. Cette évolution reflète une intégration plus poussée des économies émergentes dans les chaînes de valeur mondiales, stimulée par l'essor de la classe moyenne, l'innovation technologique et la solidité financière de l'Asie. Pour l'Afrique, cette transformation présente à la fois des opportunités et des défis. Pour tirer parti de cette situation, les experts affirment que les pays africains doivent développer stratégiquement leurs infrastructures numériques, améliorer l'enseignement de l'IA et des STEM, et mobiliser des investissements de toutes parts. En naviguant habilement au sein des alliances et en tirant parti d'adhésions comme BRICS+, l'Afrique peut s'assurer une voix plus forte et un rôle plus important dans l'évolution de l'ordre économique mondial.
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Le Congo envisage le barrage d'Inga pour alimenter le boom de l'IA
La République démocratique du Congo promeut son vaste site hydroélectrique d'Inga comme un potentiel pôle mondial pour les centres de données d'IA . Avec une capacité impressionnante de 44 gigawatts, soit près du double de celle du barrage chinois des Trois Gorges, le site d'Inga pourrait fournir une énergie renouvelable bon marché et une eau abondante pour le refroidissement. Le gouvernement congolais espère que les partenariats avec les opérateurs de centres de données libéreront le potentiel inexploité du site, d'autant plus que des géants de la technologie comme OpenAI et Google poursuivent des projets de plusieurs gigawatts pour alimenter l'intelligence artificielle avancée. Soutenue par un engagement d'un milliard de dollars de la Banque mondiale, la phase III d'Inga (le troisième des huit barrages prévus), dotée de 20 milliards de dollars, gagne en popularité dans un contexte de pénurie énergétique au Congo. Le gouvernement congolais rédige également une « loi Inga » spéciale pour attirer les investissements privés, arguant que la combinaison d'énergie verte, d'eau de refroidissement abondante et d'infrastructures de fibre optique existantes en fait un emplacement inégalé pour la prochaine génération d'informatique.
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Les négociations commerciales entre les États-Unis et l'Afrique du Sud sont dans l'impasse
Les négociations commerciales entre l'Afrique du Sud et les États-Unis ont connu une impasse concernant les lois de Pretoria sur l'autonomisation économique des Noirs (BEE) et la redistribution des terres. Le ministre sud-africain des Relations internationales, Ronald Lamola, a révélé que Washington avait lié la politique intérieure de l'Afrique du Sud aux discussions commerciales et imposé des droits de douane de 30 % sur les importations en provenance du pays, invoquant une prétendue discrimination à l'encontre des Sud-Africains blancs. S'exprimant lors du Sommet Afrique du Financial Times à Londres, Lamola a rejeté ces allégations et a exhorté à ne pas confondre réformes internes et commerce. La situation est encore compliquée par l'Alliance démocratique – un parti clé favorable aux entreprises et membre du gouvernement de coalition sud-africain – qui conteste désormais les lois BEE mêmes qui sont au cœur du conflit. Cette dynamique politique interne menace de bouleverser la fragile alliance gouvernementale et ajoute une tension supplémentaire à un dialogue international déjà délicat.
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Comment le divertissement numérique alimente la nouvelle économie africaine
L'industrie africaine du divertissement numérique est en plein essor. Le Nigéria, l'Afrique du Sud et le Kenya ont généré collectivement plus d'un milliard de dollars en 2024 grâce à la musique live, aux jeux et au streaming OTT, selon le rapport Africa Entertainment and Media Outlook 2025-2029 de PwC. L'Afrique du Sud est en tête de la région, générant près de 600 millions de dollars tous secteurs confondus, tandis que le Nigéria et le Kenya rattrapent rapidement leur retard, portés par l'afrobeats , l'amapiano et l'essor des jeux mobiles. Le rapport attribue cette croissance à la hausse des revenus, à l'urbanisation et à une population jeune férue de technologie. Alors que les concerts live rebondissent après la pandémie et que les plateformes de streaming enrichissent leur offre de contenu local, l'économie du divertissement du continent entre dans un âge d'or de créativité, de connectivité et de collaboration transfrontalière. Ce boom d'un milliard de dollars signale un changement durable dans les habitudes de consommation et promet une croissance encore plus dynamique pour l'économie créative du continent.
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Les États-Unis soutiennent un aéroport éthiopien de 10 milliards de dollars
Les États-Unis renforcent leurs liens avec l'Éthiopie en contribuant au financement de l' aéroport international de Bishoftu , doté de 10 milliards de dollars , une nouvelle plateforme destinée à transformer le paysage aérien de la Corne de l'Afrique. Situé à 40 km au sud d'Addis-Abeba, l'aéroport permettra de désengorger l'aéroport international de Bole et permettra à Ethiopian Airlines de développer ses lignes long-courriers, notamment des vols directs vers l'Amérique du Nord. Ce projet, soutenu par la Société financière de développement international des États-Unis et Boeing, souligne les intérêts commerciaux et stratégiques croissants de Washington dans la région. Les analystes y voient à la fois une initiative visant à soutenir un client clé de Boeing et une stratégie géopolitique visant à contrer la domination de la Chine sur les infrastructures en Afrique de l'Est, tout en renforçant l'influence américaine grâce à des investissements durables.
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