© Revue de presse des médias africains – 21 février 2025 REVUE DE PRESSE 21 février 2025

21 février 2025 - 17:04 - 562vues
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AFRIQUE CENTRALE GABON SELON RADIOTAMTAM AFRICA GABON : Gabon : Les postiers manifestent contre la mauvaise gestion de leur entreprise. Mercredi 19 février 2025, les postiers gabonais sont descendus dans la rue pour dénoncer la mauvaise gestion de la Poste gabonaise. Selon eux, la fermeture progressive des services rentables a conduit à une situation critique, marquée par des paiements irréguliers des salaires.
Sur l’emblématique Boulevard du Bord-de-Mer à Libreville, des employés ont bloqué la voie, certains assis sur des chaises plastiques, d’autres brandissant une banderole en signe de protestation. La tension est montée, alimentée par une frustration qui dure depuis plus de dix ans.
« Ça fait dix ans que les agents se plaignent ! » s’indigne Guy Romain Ikoutsie, délégué du personnel.
Des retards de salaire qui aggravent la crise
La police est intervenue pacifiquement, persuadant les manifestants de libérer la voie. En fin de journée, la ministre de la Communication, Laurence Ndong, a tenté de justifier le retard dans le paiement des salaires de janvier :
« Les salaires sont payés à la Poste chaque mois. Mais le circuit de la dépense publique rallonge un tout petit peu les délais, surtout en janvier où l'on doit attendre la mise en place du budget », a-t-elle déclaré.
Un appel à la recapitalisation de la Poste gabonaise
Au-delà des retards de salaire, les postiers dénoncent la quasi-paralysie des services. Aujourd’hui, la Poste gabonaise ne propose plus que la vente de timbres et la livraison de quelques colis. La Banque Postale, les mandats et les transferts d’argent internationaux sont totalement à l’arrêt.
Face à cette situation alarmante, les employés exigent la relance de ces services et une recapitalisation urgente pour sauver l’entreprise et garantir un retour à la prospérité.
Restez informés sur les évolutions de cette crise !
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AFRIQUE CENTRALE RDCONGO SELON RFI : Est de la RDC: les combattants de l’AFC/M23 continuent d’avancer dans le Sud-Kivu, scènes de pillages à Uvira. Après avoir pris le contrôle de la cité de Kamanyola, située à environ 45 kilomètres de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, les combattants de l’AFC/M23 poursuivent leur avancée en direction d’Uvira, plus au sud. Des tirs sporadiques et un climat de panique ont été signalés dans plusieurs localités environnantes, y compris à Uvira, ville située sur les rives du lac Tanganyika. Après avoir pris Kamanyola, puis Luvungi, les combattants progressent en direction d’Uvira, sur la route nationale N°5. Sur leur chemin, Sange et Kiliba, deux localités considérées comme des bastions des Wazalendo, milices pro-gouvernementales. Dans cette zone, des militaires burundais ont été aperçus, selon des sources locales. Des tirs sporadiques ont éclaté dès 7 heures mercredi 19 février dans le centre d’Uvira, paralysant tout mouvement, y compris celui des ambulances…Mercredi soir, le calme était revenu à Uvira centre. La majorité de la population a fui vers le Burundi ou par bateau en direction de Kalémie, chef-lieu de la province du Tanganika.
AFRIQUE CENTRALE ENCORE LA RDCONGO SELON RADIO OKAPI : Les FARDC repoussent les rebelles du M23 sur plusieurs lignes de front à Lubero. Une accalmie est observée ce jeudi 20 février sur toutes les lignes de front du territoire de Lubero (Nord-Kivu), où les FARDC ont repoussé le M23 et les soldats rwandais. Selon des sources locales, des combats ont eu lieu mardi et mercredi derniers dans les localités d’Alimbongo, Ndoluma, Mambasa, Lumbango, Kasima et Katondi, à une trentaine de kilomètres de Lubero-Centre. Le porte-parole des opérations militaires dans le Grand Nord, Colonel Mack Hazukayi, a assuré que l’armée a frappé son ennemi après avoir reçu l’appui des avions de guerre. Il confirme que les opérations se poursuivent. Le Colonel Mack Hazukayi a appelé les soldats ayant fui les combats et errant dans Lubero-Centre à regagner au plus vite le front pour défendre la patrie : « Je demande à tous les militaires ayant quitté les lignes de front et qui errent dans le centre de Lubero et ses environs de regagner le plus vite possible les lignes de front où se trouvent leurs commandants. Un soldat ne s’isole pas de ses compagnons, un soldat ne fuit pas seul, mais il se déplace avec ses compagnons et ses chefs. »
AFRIQUE CENTRALE TOUJOURS LA RDCONGO SELON VOAAFRIQUE : L’ONU s’inquiète de l’avancée du M23 vers des « zones stratégiques » en RDC. Le groupe armé M23, après avoir pris Goma et Bukavu, poursuit son avancée vers « d’autres zones stratégiques » de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), s’est inquiété mercredi l’ONU, soulignant le risque « plus que jamais réel » d’un embrasement régional. Fin janvier, le mouvement du M23, soutenu par les troupes rwandaises, a pris lors d’un offensif éclair le contrôle de Goma, capitale du Nord-Kivu, avant de poursuivre son avancée vers Bukavu, capitale du Sud-Kivu tombée dimanche. Les combats des dernières semaines font notamment craindre une répétition de ce que l’on a appelé la deuxième guerre du Congo (1998-2003), impliquant de nombreux pays africains et entraînant des millions de morts par la violence, les maladies et la famine. La cheffe de la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC (Monusco), Bintou Keita, s’est elle aussi inquiétée de l’avancée du M23, qui est désormais « au point de jonction des trois frontières entre la RDC, le Rwanda et le Burundi ». « La situation des droits humains dans le Nord et le Sud-Kivu s’est considérablement détériorée », a-t-elle également souligné.
AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE SELON VOAAFRIQUE : La France rétrocède à la Côte d’Ivoire sa base militaire historique près d’Abidjan. La France a rétrocédé jeudi à la Côte d’Ivoire la grande base militaire qu’elle occupait depuis près de 50 ans près d’Abidjan, un départ concerté contrairement à d’autres pays africains qui ont récemment chassé l’armée française. Le retour dans le giron ivoirien de la base abritant le 43e Bataillon d’infanterie et de marine (43e BIMa) à Port-Bouët a été acté lors d’une cérémonie en présence des ministres de la Défense des deux pays, Téné Birahima Ouattara et Sébastien Lecornu. Le drapeau national aux couleurs orange, blanche et verte de la Côte d’Ivoire a été hissé sur la place d’armes de cette base stratégique située près de l’aéroport d’Abidjan, et rebaptisée à cette occasion du nom de Thomas d’Aquin Ouattara, premier chef d’Etat-major de l’armée ivoirienne. « Cet acte marque une nouvelle étape dans les relations d’amitié et de coopération stratégique entre nos deux nations », a déclaré M. Ouattara lors de la cérémonie…Cette rétrocession, annoncée le 31 décembre par le président ivoirien Alassane Ouattara, ponctue un processus initié il y a deux ans entre les deux pays, et alors que la France a annoncé sa volonté de réorganiser son dispositif militaire en Afrique…En 2002, après une tentative de coup d’Etat contre le président de l’époque Laurent Gbagbo et la prise de contrôle d’une partie du pays par des rebelles, la France avait mis en place la force Licorne, pour protéger ses ressortissants et tenter de stabiliser le pays.
AFRIQUE DE L’OUEST ENCORE LA CÔTE D’IVOIRE SELON VOAAFRIQUE : Attentat de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire : perpétuité confirmée en appel pour 4 accusés. La cour d’appel d’Abidjan a confirmé vendredi la condamnation à perpétuité de quatre accusés dans le procès de l’attentat jihadiste de Grand-Bassam en 2016, pour l’aide qu’ils ont apportée aux assaillants. Leurs avocats ont annoncé se pourvoir en cassation. Cette attaque jihadiste perpétrée le 13 mars 2016 dans cette station balnéaire proche d’Abidjan, la première en Côte d’Ivoire, avait fait 19 morts dont quatre Français. Sidi Mohamed Kounta, Hantao Ag Mohamed Cissé, Mohamed Cissé et Hassan Barry étaient accusés d’avoir notamment hébergé des auteurs de l’attaque et d’avoir aidé au repérage des lieux de cette ville balnéaire. Ils sont reconnus coupables de « complicité d’assassinat », « complicité de tentative d’assassinat », « actes terroristes ». Le juge a toutefois prononcé l’acquittement des faits de « détention illégale d’armes à feu et de munitions de guerre » pour les quatre hommes, conformément à la demande du procureur. M. Kounta s’est effondré en larmes en apprenant le verdict…Le 13 mars 2016, trois jeunes assaillants avaient remonté la plage de Grand-Bassam, très fréquentée par des étrangers, puis pris d’assaut plusieurs restaurants, tirant à la kalachnikov sur des clients en terrasse avant d’être abattus par les forces de sécurité ivoiriennes. Les quatre hommes font partie des dix personnes condamnées en première instance à la même peine en décembre 2022. Les six autres avaient été condamnées par contumace, car en fuite comme le cerveau présumé de l’attaque Kounta Dallah, ou détenues au Mali.
AFRIQUE DE L’OUEST GUINEE SELON RFI : Guinée: le coordinateur national du Forum des Forces sociales de Guinée enlevé à Conakry. C’est au moins le cinquième enlèvement en sept mois en Guinée. Dans la nuit du mercredi 19 février à Conakry, Abdoul Sacko, coordinateur national du Forum des Forces sociales de Guinée, a été embarqué par des individus masqués et en uniforme qui ont forcé l’entrée de son domicile. Abdoul Sacko, figure de la société civile et membres des Forces vives de Guinée, est l’une des voix les plus critiques de la transition conduite par la junte du général Mamadi Doumbouya…Les individus sortent violemment le militant de son lit, le ligotent sous les yeux de sa mère, son épouse et leurs enfants, avant de convoyer Abdoul Sacko vers une destination toujours inconnue à cette heure…Il y a un mois, les membres du Forum des Forces sociales annonçaient déjà faire l’objet de menaces et se disaient surveillés, poussant leurs avocats à déposer une plainte contre X. Le mode opératoire est similaire aux enlèvements des militants Foniké Menguè et Billo Bah, du journaliste Habib Marouane Camara et de l’ancien secrétaire général du ministère des Mines Saadou Nimaga, tous toujours portés disparus.
AFRIQUE DE L’OUEST TOGO SELON RFI : Togo: une audience contre le poète «Affectio», poursuivi pour ses écrits
Au Togo, l’activiste « Affectio » est retourné en prison mercredi 19 février après son audition devant le juge d’instruction de la cour d’appel. Interpellé le 12 janvier 2025, il a été incarcéré à la prison civile de Lomé, 48 heures après, pour avoir publié sur les réseaux sociaux un poème intitulé « Fais ta part ». Il est poursuivi pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État, il doit attendre encore huit jours pour connaître son sort…« Affectio » est poursuivi pour avoir publié un poème sur les réseaux sociaux intitulé « Fais ta part » dans lequel il dénonce l’arbitraire, l’oppression et ajoute « indignez-vous ». Cette phrase est interprétée comme un appel à l’insurrection, à la révolte contre les institutions du pays. L’incarcération d’« Affectio » a provoqué un grand émoi dans l’opinion publique et a suscité auprès des acteurs politiques et des organisations des droits de l’homme des questionnements sur le respect de la liberté d’expression au Togo. Mercredi 19 février, des parents, amis et acteurs des droits de l’homme, venus en grand nombre le soutenir, sont retournés chez eux déçus et tristes. « Affectio » est ramené en prison, le délibéré est attendu dans huit jours.
AFRIQUE DE L’OUEST SAHEL SELON RFI : Sahel: la FIDH dénonce la «convergence régionale des pratiques de répression». Dans un rapport sur la « convergence régionale des pratiques de répression au Sahel » publié ce jeudi 20 février, la Fédération internationale pour les droits humains et l’Organisation mondiale contre la torture révèlent les nombreux cas de « harcèlement » voire d’« attaques ciblées » qui ciblent les défenseurs des droits humains et autres « voix discordantes » au Mali, au Niger, au Burkina Faso et au Tchad. Il y a les cas d’arrestations et de détentions arbitraires, assortis de harcèlement judiciaire – les plus nombreux – comme Ras Bath et « Rose vie chère », voix critiques du régime au Mali, entre autres. Il y a les enrôlements forcés, au Burkina Faso, comme Rasmané Zinaba et Bassirou Badjo, militants du Balai citoyen. Là encore, il s’agit de cas parmi d’autres. Le rapport de 48 pages extrêmement fouillé que publient ce jeudi la FIDH et l’OMCT dénonce aussi les arrestations de journalistes : exemples au Niger avec Samira Sabou, présidente de l’Association des blogueurs pour une citoyenneté active, ou Soumana Idrissa Maiga, directeur de publication de L’Enquêteur. Ces deux cas ne sont pas isolés. Au Tchad, c’est la restriction de la liberté de réunion pacifique qui préoccupe le plus les auteurs du rapport. Depuis que six figures de la société civile ont été « arbitrairement arrêtés avant d’être condamnées » en 2022, « la liberté de manifester est considérablement restreinte », décrivent les deux organisations. Pour la période du 1er janvier 2020 au 30 septembre 2024, au Mali, au Burkina, au Niger et au Tchad, le rapport recense onze cas de disparitions forcées et de torture, quatorze cas d’arrestations, détentions arbitraires et harcèlement judiciaire, huit cas de messages de haine, menaces et intimidations, onze cas d’attaques contre des journalistes et atteintes à la liberté d’expression, neuf cas d’atteinte à la liberté d’association et huit cas d’atteinte à la liberté de manifestation. Total : 61 cas « au moins », précisent la FIDH et l’OMCT, qui savent leur travail tristement non exhaustif.
AFRIQUE DE L’EST SOUDAN DU SUD SELON RFI : Soudan du Sud: les tensions entre les armées de Salva Kiir et Riek Machar se multiplient. Au Soudan du Sud, des tensions entre les forces armées du président Salva Kiir et celles du vice-président Riek Machar se multiplient depuis le début de l’année en Equatoria-Occidentale. Si les deux camps réitèrent leur attachement à la mise en œuvre de l’accord de paix, leurs récits des récents incidents sécuritaires divergent du tout au tout. En Equatoria-Occidentale, l’armée sud-soudanaise loyale au président Salva Kiir a affirmé avoir rencontré une hostilité de la part des troupes de l’armée d’opposition, loyale à Riek Machar, lors du démantèlement de check points, un démantèlement décidé lors du Forum des gouverneurs, fin 2024. Mais l’armée de Riek Machar a, elle, dénoncé l’attaque et la capture d’une de ses bases de cantonnement par l’armée sud-soudanaise. Un fait qui, s’il est confirmé par les instances de surveillance de l’accord de paix, serait inédit, alors que le cessez-le-feu tient depuis 2018…Dans le Haut-Nil, au nord est du pays, la tension reste très élevée à Nasir, où de violents combats ont opposé, les 14 et 15 février, l’armée sud-soudanaise aux jeunes civils armés, souvent présentés comme membres de la White Army, une milice ethnique plutôt loyale à l’opposition. Face à cette escalade, l’ONU et la société civile appellent au respect de l’accord de paix.
AFRIQUE DROIT INTERNATIONAL DU SUD SELON RFI : Justice internationale: deux conseillères africaines nommées au bureau du procureur de la CPI. Deux juristes africaines, la juge botswanaise Sanji Monageng et la ghanéenne Evelyn Ankumah, ont rejoint le groupe de conseillers spéciaux du procureur de la Cour pénale internationale… Ces nominations portent à quatre le nombre d’Africains sur un total de 16 conseillers. Y figure déjà Mohamed Othman, président de la mission d’enquête de l’ONU sur le Soudan, et Adama Dieng, ancien monsieur « génocide » de l’ONU, maintenant à l’Union africaine…La juge Sanji Monageng est, depuis 2022, haut-commissaire du Botswana en Afrique du Sud. Auparavant et pendant neuf ans, elle était juge à la CPI. La juriste Evelyn Ankumah est la fondatrice d’Africa Legal Aid, un think tank sur la justice internationale qui plaide notamment pour une révision du crime d’« agression », car les textes actuels de la Cour ne permettent pas d’en poursuivre concrètement les auteurs.
AFRIQUE DE L’OUEST BURKINA FASO DU SUD SELON TV5MONDE : Disparition de Souleymane Cissé, l’un des pionniers du cinéma africain. Souleymane Cissé est mort mercredi 19 février, après avoir tenu une conférence de presse dans la matinée. Il devait participer à la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) prévu à partir du 22 février dans la capitale burkinabè. Le Burkina, pays organisateur de cet évènement culturel, a salué « une figure emblématique du cinéma africain et un cinéaste engagé qui a consacré toute sa vie au 7e art africain ». Il aurait dû présider le jury « fiction long métrage » pour la 29ème édition du Fespaco…Souleymane Cissé avait reçu le Prix du jury au Festival de Cannes en 1987 pour l’un de ses chefs d’oeuvre, « Yeelen » (La Lumière), qui raconte le long parcours initiatique d’un jeune homme issu d’une illustre famille bambara…Dans un entretien avec l’AFP en 2023 à Cannes, le réalisateur malien avait critiqué la « censure » et le « mépris » qui empêchent selon lui la diffusion des films africains dans le monde…Mercredi matin même, Souleymane Cissé avait plaidé lors de conférence de presse à Bamako : « Que les autorités nous aident à vulgariser nos oeuvres cinématographiques. Qu’elles comprennent que c’est le cinéma qui fait l’éclat du Nigeria ou du Ghana. Et c’est possible au Mali ». « Nous avons de jeunes cinéastes professionnels qui en sont pleinement capables. Il ne suffit pas de faire du cinéma, il faut que les oeuvres soient aussi visibles (…) Que les autorités nous aident avec la construction de salles de cinémas. C’est l’appel que je leur lance avant ma mort si Dieu le veut », avait lancé le réalisateur.
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