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GABON : Mays Mouissi et les mystères de l’économie gabonaise : une équation impossible ? Actualité Afrique 2050 14 janvier 2025

14 janvier 2025 - 17:41 - 969 vues

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 À propos de Félicité Amaneyâ Râ VINCENT
Rédactrice en chef à RADIOTAMTAM AFRICA, Félicité s’engage à façonner la radio de demain pour une Afrique prospère, inspirante, et prête à illuminer le monde.

Dans l’univers fascinant de l’économie gabonaise, une figure se démarque par sa capacité à jongler avec les chiffres et les concepts comme un magicien avec ses cartes : Mays Mouissi, ministre de l'Economie et des Participations gabonais. Ses discours, véritables labyrinthes mathématiques, nous plongent dans une dimension où les équations différentielles et les matrices économiques semblent révéler la vérité... ou la dissimuler.

Prenons un exemple récent de sa rhétorique lors d’une conférence sur la gestion des arriérés de dettes. Mays Mouissi a fièrement présenté une formule économique censée résoudre tous les problèmes du Gabon :

X=R−(S+D)TX = \frac{R - (S + D)}{T}X=TR−(S+D)

Où :

  • XXX représente la confiance des investisseurs.
  • RRR est le revenu national supposé.
  • SSS désigne les subventions sociales promises.
  • DDD correspond à la dette publique (toujours croissante).
  • TTT est un facteur mystérieux appelé "temps nécessaire pour convaincre la Banque mondiale".

À première vue, cette équation semble brillante, mais à bien y regarder, elle soulève plus de questions que de réponses. D’ailleurs, les journalistes présents ont été priés de ne pas demander ce qu’il adviendrait si TTT tendait vers l’infini…

L’algèbre des priorités : des matrices bien peu carrées

Mays Mouissi, dans un élan d’optimisme, a également présenté une matrice pour illustrer la répartition budgétaire du Gabon :

A=[abcdefghi]A = \begin{bmatrix} a & b & c \\ d & e & f \\ g & h & i \end{bmatrix}A=adgbehcfi​​

  • aaa : Investissements stratégiques.
  • bbb : Politiques sociales.
  • ccc : Paiement des dettes.
  • ddd, eee, fff : Montants mystérieusement "ajustés".
  • ggg, hhh, iii : Fonds dédiés aux "opérations spéciales".

Lorsque des économistes locaux ont demandé comment ces montants s’additionnaient pour équilibrer le budget, le ministre a simplement répondu :
"La somme des parties n’a pas besoin de correspondre au tout. En économie, comme dans l’art, il y a de la place pour l’interprétation."

Les équations différentielles du discours politique

L’un des moments forts fut sans doute lorsque le ministre utilisa une équation différentielle pour expliquer la croissance économique projetée :

dYdt=αLγ\frac{dY}{dt} = \alpha \cdot K^\beta \cdot L^\gammadtdY

Traduction : La variation de la richesse nationale (YYY) dépend de la capitalisation (KKK) et du travail (LLL), ajustés par des coefficients (β\betaβ, γ\gammaγ) déterminés, apparemment, par une main invisible... ou peut-être par un calculateur cassé.

Le véritable exploit ici n’est pas tant la formule que l’audace du ministre à faire croire que cette croissance exponentielle est à portée de main, malgré des variables largement imprévisibles et des coefficients manifestement optimistes.

Conclusion : Une logique parallèle

Sous la houlette de Mays Mouissi, l’économie gabonaise semble fonctionner dans une réalité parallèle où les chiffres dansent au rythme d’une musique que seuls les initiés peuvent entendre. Si certains y voient de la magie, d’autres suspectent une simple poudre aux yeux du perlimpinpin mathématique.

En tout cas, une chose est sûre : avec de telles compétences en calcul, le ministre pourrait envisager une reconversion dans la rédaction d’énigmes économiques. Qui sait ? Peut-être qu’un jour, la solution à l’économie gabonaise sera aussi simple que 1+1=31 + 1 = 31+1=3.

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