DIASPORA GABONAISE EN FRANCE : Trocadéro : 400 € et une pancarte contre les Bongo – Quand la protestation devient un casting !

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À propos de Félicité Amaneyâ Râ VINCENT - Rédactrice en chef à RADIOTAMTAM AFRICA , Félicité s'engage à façonner la radio de demain pour une Afrique prospère, inspirante , et prête à illuminer le monde. Restons en contact 

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Sous un soleil radieux et les flashs des smartphones, le Trocadéro s’est transformé samedi 19 août 2025 en plateau de tournage grandeur nature, avec pour vedette... la diaspora gabonaise en colère (ou du moins en contrat à 400 € la figuration).Oui, vous avez bien lu : la lutte contre la « déstabilisation du Gabon par le clan mafieux des Bongo-Valentin » a désormais un tarif horaire.

Des centaines de manifestants — recrutés selon nos sources avec des appels à candidatures pas très discrets — ont investi les pavés parisiens, brandissant fièrement pancartes, banderoles et promesses de libération. Slogans au poing, certains semblaient plus préoccupés par leur pause déjeunée que par le sort de la nation. « C’est pour quelle scène, déjà ? », chuchotait un figurant, confondant probablement le drapeau gabonais avec celui d’un festival de musique africaine.

Le scénario ? Un classique.

On dénonce la corruption, la mauvaise gouvernance, la dictature dynastique du clan Bongo… comme depuis 1967. Rien de nouveau sous le soleil, sauf peut-être l’impression que cette fois, certains criaient « Liberté! » avec une main tendue vers l’organisateur pour recevoir leur enveloppe.

Marie Nguema, étudiante, a déclaré d’une voix vibrante (et bien rodée) :

« Le Gabon n’est pas une propriété privée ! »
Applaudissements. Puis elle a discrètement demandé si les frais de transport étaient remboursés.

Mais au-delà du théâtre, un fond de vérité.

Car oui, derrière les figurants payés et les pancartes imprimées à la va-vite, il y a un ras-le-bol profond. Un peuple en exil qui en a marre d’être pris pour des dindons de la farce démocratique. Mais fallait-il vraiment transformer cette colère en sitcom de place publique ?

Morale de l’histoire ?

Quand la lutte contre la tyrannie devient un événement sponsorisé, on ne sait plus si on doit applaudir… ou demander un reçu.