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« Je pense que [Poutine] veut faire un deal pour moi. » Cette phrase, soufflée par Donald Trump à Emmanuel Macron à la Maison Blanche, en dit long.
Elle traduit une réalité : les équilibres diplomatiques changent dès lors que Trump est aux commandes.
Lors de la conférence de presse d’Anchorage, Poutine l’a confirmé publiquement :
« Quand le Président Trump dit que s’il avait été président à l’époque, il n’y aurait pas eu de guerre, j’en suis convaincu. »
Une image symbolique
La photo qui circule depuis lundi est saisissante : les dirigeants européens alignés devant Trump. Macron, Starmer, Meloni, Merz… tous rassemblés comme pour écouter le chef d’orchestre d’une partition qu’ils n’ont pas écrite.
Et le détail marquant ? Trump a appelé Poutine en direct, devant eux, depuis le Bureau Ovale.
Un symbole : les grandes puissances dialoguent, les autres observent.
Le cadre des discussions
Aucun accord officiel n’a encore été signé, mais les contours apparaissent :
Zelensky, lui, semble relégué au rôle de spectateur, devant entériner ce que d’autres auront décidé.
Et l’Europe dans tout ça ?
Le rôle des Européens paraît limité. Ils devront surtout assumer la charge financière : budget OTAN, soutien à l’Ukraine, projets de défense européenne.
Le paradoxe est cruel : ces dirigeants arrivent fragilisés – Macron au plus bas dans les sondages, Ursula von der Leyen critiquée pour son manque de légitimité électorale, et Zelensky sous loi martiale.
Le retour de la realpolitik
Ce que l’on observe, c’est un basculement : retour à la diplomatie directe entre grandes puissances, loin des institutions supranationales et des sommets interminables.
Comme l’a reconnu Mark Rutte, secrétaire général de l’OTAN : Trump a « brisé l’impasse ».
En clair, il impose une méthode radicale :
Conclusion
En 48 heures, Trump a rappelé une évidence : la scène mondiale obéit à la logique des rapports de force.
Et dans ce jeu, l’Europe n’est pas le stratège… mais le financier.