La crise climatique en Afrique de l’Ouest fait grimper les prix du cacao, ce qui nuit aux chocolatiers européens

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À propos de Félicité Amaneyâ Râ VINCENT - Rédactrice en chef à RADIOTAMTAM AFRICA , Félicité s'engage à façonner la radio de demain pour une Afrique prospère, inspirante , et prête à illuminer le monde.

Les multinationales minières apprennent à faire des affaires avec les juntes

Barrick Gold, deuxième producteur d'or au monde, a conclu un accord avec le gouvernement malien, mettant fin à un conflit de près de deux ans qui avait interrompu les opérations minières contribuant jusqu'à 10 % du PIB du pays. Barrick Gold, qui devait initialement payer 5,5 milliards de dollars d'impôts, devra désormais payer 438 millions de dollars. En échange, le Mali libérera quatre employés emprisonnés et restituera le minerai d'or saisi. Le PDG Mark Bristow reste optimiste, mettant l'accent sur le dialogue pour naviguer dans le paysage réglementaire instable de l'Afrique. Cette résolution met en évidence les défis plus vastes auxquels sont confrontées les sociétés minières dans des régions politiquement instables, où les gouvernements cherchent de plus en plus à exercer un plus grand contrôle sur les revenus des ressources naturelles.

L'Afrique du Sud en tête du classement des valeurs de marque nationales en Afrique en 2025

Selon le rapport Brand Finance 2025, l’Afrique du Sud reste la marque nationale la plus précieuse du continent, évaluée à 215 milliards de dollars, avec une augmentation de 3,3 %. Le Nigéria suit, malgré une baisse de valeur de 14,9 %, tandis que l’Algérie et le Maroc affichent des gains notables. Le Kenya complète le top 5 avec une croissance impressionnante de 20,7 %. Cette liste met en évidence la résilience de l’Afrique en matière de positionnement de marque mondiale, mettant en valeur son influence économique, son impact culturel et sa position diplomatique. Alors que les nations africaines renforcent leur présence mondiale, leurs marques nationales continuent de prendre de la valeur, l’Afrique du Sud conservant une avance dominante dans l’influence économique du continent.

Les coûts élevés des transferts de fonds pèsent sur l’Afrique subsaharienne, malgré les progrès technologiques

Envoyer de l’argent vers l’Afrique subsaharienne reste coûteux, avec des frais de transfert moyens de 8,37 % par transaction à la mi-2024. Ce coût élevé affecte de manière disproportionnée les familles à faible revenu qui dépendent des fonds de parents à l’étranger. Si les innovations en matière de fintech et les solutions d’argent mobile ont rendu les transferts plus accessibles, les frais bancaires traditionnels et les défis réglementaires maintiennent les coûts élevés. La Banque mondiale et d’autres institutions continuent de plaider en faveur de réformes politiques visant à réduire les frais de transaction à l’objectif de 3 % fixé par l’ONU. La réduction de ces coûts pourrait améliorer considérablement l’inclusion financière, la stabilité économique et la réduction de la pauvreté dans la région.

ZiG, soutenu par l'or, a du mal à convaincre les gens au Zimbabwe


Le gouverneur de la banque centrale du Zimbabwe, John Mushayavanhu, a assuré au public que le pays ne connaissait pas de crise des changes. Il a expliqué que lors d'une récente intervention sur le marché, la banque centrale avait proposé 20 millions de dollars en devises, mais que seuls 15 millions de dollars avaient été achetés, ce qui indique le niveau de la demande sur le marché. Cela suggère que le Zimbabwe dispose de réserves de devises étrangères suffisantes pour répondre aux besoins du marché, malgré les inquiétudes concernant la pénurie de devises. Les principales entreprises ont exhorté les autorités à autoriser le libre flottement de la monnaie locale, une unité adossée à l'or appelée ZiG.


Le parquet français clôt l'affaire Apple Congo sur les minerais du conflit en raison de preuves insuffisantes

Les procureurs français ont classé sans suite une affaire contre Apple, qui aurait utilisé des minerais de conflit en provenance du Congo, invoquant des preuves insuffisantes de blanchiment d'argent ou de pratiques trompeuses. La République démocratique du Congo a accusé les filiales d'Apple de s'approvisionner en minerais liés à la violence et au travail des enfants dans sa chaîne d'approvisionnement. Bien que l'affaire ait été classée, l'équipe juridique du Congo prévoit de faire appel de la décision, soulignant la gravité du problème. Le Congo est un fournisseur clé de minerais comme l'étain, le tantale et le tungstène utilisés dans l'électronique.

L'industrie touristique du Rwanda menacée par le conflit et les sanctions internationales


L'industrie touristique rwandaise, qui pèse 640 millions de dollars, est confrontée à des menaces importantes en raison de son soutien présumé aux rebelles du M23 en République démocratique du Congo (RDC). La réaction internationale s'est intensifiée, le Royaume-Uni et la Belgique ayant suspendu leur aide au Rwanda et les États-Unis ayant imposé des sanctions à un ministre clé du gouvernement. Ce climat politique met en péril les partenariats sportifs de haut niveau du Rwanda, notamment sa candidature à l'organisation d'un Grand Prix de Formule 1 et des prochains Championnats du monde de cyclisme sur route UCI. Les experts avertissent qu'une implication continue dans le conflit en RDC pourrait dissuader les marques et les touristes internationaux, ce qui compromettrait la croissance économique du Rwanda, tirée par le tourisme.


Le groupe Chagoury poursuit son projet de mégaprojet à Lagos dans un contexte d'optimisme économique

Ronald Chagoury Jr., directeur du groupe Chagoury, a annoncé que le projet tant attendu d'Eko Atlantic City à Lagos était désormais prêt à être lancé. Lancé il y a près de deux décennies, ce projet de développement urbain ambitieux est situé sur des terres récupérées adjacentes à l'île Victoria. Conçue avec une infrastructure complète, notamment une alimentation électrique fiable, de l'eau potable, un drainage avancé et des réseaux de communication, la ville vise à offrir un mélange d'espaces de bureaux, de zones résidentielles, de zones commerciales et d'équipements publics tels que des établissements d'enseignement et de santé. Malgré les défis économiques mondiaux depuis sa création, Chagoury reste optimiste quant à la trajectoire économique du Nigeria sous l'administration du président Bola Tinubu, citant l'amélioration des réserves de change et l'augmentation des investissements étrangers comme indicateurs de stabilité. Ces perspectives positives s'alignent sur l'engagement du groupe Chagoury à se concentrer sur ses principaux atouts dans la construction, l'immobilier et l'hôtellerie.

Les barrières culturelles limitent l’impact de l’entrepreneuriat sur la réduction de la pauvreté

Les efforts déployés par les agences de développement pour encourager l’entreprenariat dans les communautés pauvres se heurtent souvent à des obstacles culturels et institutionnels. Une étude menée dans le nord du Kenya a révélé que les normes collectivistes, telles que les attentes de partage communautaire, sont en conflit avec les modèles commerciaux axés sur le profit. Les entrepreneurs ont du mal à refuser une aide financière aux autres, par peur du rejet social ou de la malédiction. Si certains ont abandonné leurs activités commerciales, d’autres, en particulier ceux qui avaient des convictions religieuses, ont persisté, convaincus que la foi les protégeait du mal. Ces résultats suggèrent que les programmes d’entrepreneuriat doivent tenir compte des identités culturelles et des conséquences imprévues potentielles, telles que l’aggravation des inégalités. Sans sensibilité culturelle, de telles interventions risquent de saper les réseaux de soutien traditionnels et de ne pas permettre de réaliser des progrès économiques à long terme.

Le président du Ghana souhaite réviser l'accord de 3 milliards de dollars avec le FMI

John Mahama prévoit de nommer un groupe d'experts pour élaborer une nouvelle stratégie économique, visant à modifier l'accord existant de 3 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international (FMI). Cette initiative reflète la volonté du gouvernement de réévaluer les politiques budgétaires et éventuellement de renégocier les conditions avec le FMI pour mieux les aligner sur les priorités économiques nationales. Le résultat de cette initiative pourrait influencer considérablement la trajectoire économique du Ghana et ses relations avec les institutions financières internationales.

La crise climatique en Afrique de l’Ouest fait grimper les prix du cacao, ce qui nuit aux chocolatiers européens


Les effets du changement climatique en Afrique de l’Ouest, notamment dans des pays comme le Ghana et la Côte d’Ivoire, provoquent des pénuries de cacao et font grimper les prix à des niveaux record. Cette situation affecte gravement les chocolatiers européens, en particulier les petites entreprises familiales comme la plus ancienne chocolaterie parisienne, À la Mère de Famille. Avec des approvisionnements en cacao plus restreints, de nombreux producteurs artisanaux sont confrontés à des décisions difficiles : augmenter les prix, risquer d’aliéner les clients ou de licencier des travailleurs. Les grandes entreprises se sont adaptées en modifiant leurs recettes ou en déplaçant leurs sources d’approvisionnement vers l’Amérique du Sud, mais l’avenir reste incertain. La hausse des coûts modifie le comportement des consommateurs, ce qui expose les chocolatiers traditionnels au risque de fermer ou de réduire leur production.