Le Nigeria repense sa taxe sur les plus-values.

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Le Nigeria a décidé de tripler la taxe sur les plus-values pour les investisseurs étrangers en actions locales, passant de 10 % à 30 % dès janvier 2026. Cette réforme vise à élargir les recettes publiques et encourager le réinvestissement national, tout en suscitant des inquiétudes sur l’attractivité du marché boursie

Le Nigeria repense sa taxe sur les plus-values.


Face aux vives inquiétudes du marché, les autorités nigérianes ont annoncé un réexamen de la nouvelle taxe de 30 % sur les plus-values ​​réalisées lors de la vente d'actions, dont l'entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier. Cette mesure, issue d'une récente loi fiscale, triplerait la charge fiscale des investisseurs étrangers, à moins qu'ils ne réinvestissent les bénéfices dans d'autres actions nigérianes. Le Groupe de la Bourse du Nigeria a plaidé avec force pour un report de cinq ans, voire la suppression de cette taxe, arguant qu'elle pourrait dissuader fortement les flux de capitaux internationaux. Cette préoccupation a contribué à une forte vague de ventes, les actions locales chutant de 6,9 ​​% en novembre. Si le gouvernement a confirmé que la mise en œuvre de la loi fiscale dans son ensemble se poursuivra comme prévu, les autorités ont reconnu la nécessité de réexaminer cette disposition spécifique, ce qui redonne espoir aux investisseurs récemment revenus sur le marché.

L'aviation africaine est en pleine expansion.


Boeing prévoit que la flotte d'avions commerciaux africaine plus que doublera d'ici 2044, pour atteindre 1 680 appareils, afin de répondre à la demande croissante de transport aérien sur le continent. L'entreprise anticipe une croissance annuelle du nombre de passagers de 6 %, portée par une population jeune, une classe moyenne en expansion, une urbanisation rapide et une connectivité aéroportuaire accrue. Parmi ces nouveaux appareils, Boeing prévoit 856 avions monocouloirs pour les vols court-courriers, 240 gros-porteurs pour les vols long-courriers, 90 avions régionaux et 10 avions-cargos. Cette expansion créera un besoin de 74 000 personnes dans le secteur de l'aviation, notamment des pilotes, des techniciens et du personnel de cabine, tandis que les services nécessaires à la croissance et à l'exploitation de la flotte pourraient représenter un chiffre d'affaires total de 130 milliards de dollars. Boeing souligne qu'une flotte aérienne croissante et performante stimulera l'intégration économique de l'Afrique, les déplacements intra-continentaux et sa connectivité mondiale au cours des deux prochaines décennies.

Le Kenya cède une participation importante dans Safaricom

Le gouvernement kényan cède 15 % de son capital dans le géant des télécommunications Safaricom à l'entreprise sud-africaine Vodacom pour environ 1,6 milliard de dollars. Cette vente stratégique vise à lever des fonds essentiels alors que le Kenya est confronté à un endettement public important. Vodacom, déjà actionnaire majoritaire, versera une prime substantielle de 20 % par action, portant ainsi sa participation totale à 55 %. En conséquence, la participation de l'État diminuera à 20 %. Dans le cadre de cet accord, Vodacom a également obtenu le droit aux futurs dividendes sur les actions restantes de l'État grâce à un versement initial supplémentaire. Cette transaction marque un tournant décisif, conférant à Vodacom le contrôle effectif de l'entreprise, pionnière dans le domaine du paiement mobile avec M-Pesa, tout en apportant un soutien financier immédiat au Kenya.

L'essor des paiements numériques en Afrique

Les systèmes de paiement instantané africains ont traité près de 2 000 milliards de dollars de transactions en 2024, témoignant d'une croissance remarquable de la finance numérique sur le continent. Leur nombre est passé de 31 l'année précédente à 36 dans 25 pays, avec le lancement de nouvelles plateformes en Eswatini, en Sierra Leone et en Somalie. Cette forte progression fait suite à un taux de croissance annuel moyen de 26 % depuis 2020, pour un total de plus de 64 milliards de transactions. Si ces systèmes sont principalement conçus pour connecter les portefeuilles de monnaie mobile et faciliter les transactions de faible valeur, les paiements instantanés interbancaires connaissent également un essor important. Cette croissance soutenue illustre une évolution à l'échelle du continent vers une finance numérique plus rapide et plus inclusive, transformant ainsi la manière dont les entreprises et les consommateurs effectuent leurs transferts d'argent au quotidien.

L'engagement de la BAD envers la Namibie

La Banque africaine de développement (BAD) prévoit d'octroyer 1,78 milliard de dollars de financements à la Namibie au cours des prochaines années, afin de soutenir des secteurs clés tels que les transports, l'énergie et l'eau. Cet investissement s'inscrit dans la stratégie de la Banque visant à stimuler la croissance économique du pays entre 2025 et 2030, un examen à mi-parcours permettant d'ajuster le montant total si nécessaire. Si la majeure partie de l'aide sera structurée sous forme de prêts, une partie sera allouée sous forme de dons. Les projets précis restent à définir, mais cet investissement intervient à un moment charnière pour ce pays riche en ressources naturelles. La Namibie est actuellement une plaque tournante de l'exploration énergétique mondiale et ambitionne d'atteindre sa première production de pétrole brut d'ici 2030, une étape importante qui pourrait transformer en profondeur son économie et attirer de nouveaux investissements internationaux.

La Chine promet un accès plus rapide à tarif zéro

La Chine s'est engagée à accélérer la mise en œuvre de mesures d'exemption de droits de douane pour les pays africains, augurant ainsi de nouvelles perspectives économiques pour l'Afrique de l'Ouest. Cet engagement a été annoncé à Abuja par l'ambassadeur de Chine, Yu Dunhai, lors d'une rencontre avec le président de la Commission de la CEDEAO, le Dr Omar Alieu Touray. M. Dunhai a salué le travail accompli par la CEDEAO depuis des décennies en faveur de l'intégration régionale et de la gouvernance démocratique. Il a précisé que cette initiative s'inscrit dans le cadre du 15e plan quinquennal chinois, qui vise à partager les fruits du développement à l'échelle mondiale. Il a également souligné la coopération de longue date entre Pékin et la CEDEAO, notamment le soutien apporté par la Chine à la construction du siège de la CEDEAO. M. Touray s'est félicité de cette décision, insistant sur l'admiration de la CEDEAO pour les progrès accomplis par la Chine et sur sa volonté d'approfondir sa collaboration, les deux parties cherchant à renforcer leur partenariat.

L'Afrique du Sud ouvre une nouvelle mine


La flambée des prix de l'or, qui a récemment battu des records en dépassant les 4 100 dollars l'once, dynamise les marchés africains. Cette tendance haussière, alimentée par les tensions économiques mondiales et les fluctuations des politiques monétaires, a incité l'Afrique du Sud à ouvrir sa première mine d'or souterraine depuis 15 ans. Ce projet, lancé par la société australienne West Wits Mining près de Johannesburg, devrait produire 70 000 onces par an, générant environ 90 millions de dollars de recettes. Ce développement marque un tournant potentiel pour un pays dont la production d'or a fortement diminué ces deux dernières décennies. Ce contexte de prix élevés favorise également la consolidation et l'expansion du secteur minier, les grands groupes sud-africains comme Gold Fields et Harmony Gold réalisant des acquisitions à l'étranger pour des milliards de dollars afin de sécuriser des actifs à long terme. Ceci témoigne d'un regain d'intérêt stratégique pour le précieux métal et positionne l'Afrique du Sud pour reconquérir une partie de sa position dominante historique dans la production mondiale d'or.

Trump négocie un accord sur les terres rares

Donald Trump a annoncé un accord sur les terres rares avec le Rwanda et la République démocratique du Congo, le présentant à la fois comme un effort de paix et une victoire économique pour les États-Unis. Cet accord, signé à l'Institut Donald J. Trump pour la paix, vise à mettre fin à un conflit qui dure depuis des décennies tout en garantissant aux entreprises américaines l'accès aux réserves de minéraux critiques de la région, essentielles aux technologies modernes. Lors de la cérémonie de signature, Trump s'est montré optimiste, tandis que les dirigeants rwandais et congolais ont adopté un ton plus prudent. Leur scepticisme est justifié, car de nouveaux affrontements ont éclaté le jour même de la signature entre les forces congolaises et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Cet accord illustre une approche transactionnelle de la politique étrangère, où la résolution des conflits est directement liée à l'obtention de ressources précieuses pour les intérêts américains, malgré l'instabilité persistante sur le terrain.

Le Kenya obtient un partenariat avec les États-Unis dans le domaine de la santé

Dans une démarche historique, le Kenya et les États-Unis ont signé un accord de coopération sanitaire novateur de cinq ans, d'un montant de 1,6 milliard de dollars. Ce cadre unique de coopération intergouvernementale fait du Kenya le premier pays africain choisi pour un partenariat aussi direct, témoignant de la stabilité de ses institutions et de la solidité de ses relations bilatérales, selon le secrétaire d'État américain Marco Rubio. Point crucial, les fonds transiteront directement par le système de santé kényan, ce qui vise à améliorer l'efficacité et la transparence en éliminant les intermédiaires. L'investissement permettra d'acquérir des équipements modernes, de renforcer les effectifs de santé et d'étendre la couverture d'assurance maladie, accélérant ainsi la transition du Kenya vers un système de santé universel. Cet accord marque un tournant décisif dans la distribution de l'aide sanitaire majeure, s'appuyant sur des décennies de soutien américain au secteur de la santé kényan.

L'Afrique du Sud défie les géants mondiaux du transport maritime


La Commission de la concurrence sud-africaine a saisi le Tribunal de la concurrence contre huit grandes compagnies maritimes internationales, les accusant d' entente illicite sur les tarifs de fret sur des routes commerciales stratégiques. L'affaire porte sur des allégations selon lesquelles des entreprises telles que Maersk, MSC et CMA-CGM auraient coordonné des hausses générales de tarifs entre 2008 et 2018 sur les liaisons entre l'Afrique du Sud, l'Asie et l'Afrique de l'Ouest. Les enquêteurs ont constaté des augmentations de prix identiques sur les principales routes sud-africaines, suscitant des inquiétudes quant à l'inflation des coûts d'importation et à l'affaiblissement de la compétitivité des exportations. Les autorités estiment que le démantèlement de ce cartel pourrait faire baisser les prix pour les consommateurs et renforcer la position de l'Afrique du Sud sur les marchés mondiaux. Cette affaire met également en lumière la manière dont les cartels du transport maritime, autrefois tolérés, continuent aujourd'hui d'influencer la dynamique du secteur.

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