GABON Stéphane Germain Iloko Boussengui : le candidat qui veut soigner le Gabon. Actualité Afrique 2050 27 mars 2025

27 mars 2025 - 17:00 - 409vues
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Ce mardi 25 mars, Stéphane Germain Iloko Boussengui, candidat déclaré à l’élection présidentielle gabonaise, a pris la parole lors d’un entretien télévisé diffusé sur la chaîne Gabon 24. Pendant plus de 52 minutes, cet homme de terrain et médecin de profession a exposé sa vision du Gabon et les raisons qui motivent sa candidature.
Une candidature pour une restauration nationale. Face aux défis majeurs du pays, Stéphane Iloko Boussengui se présente comme une alternative sérieuse, portée par une ambition de restauration. Il a plaidé pour une réforme urgente de secteurs essentiels comme les infrastructures routières, l’éducation et la santé, qu’il estime être à l’abandon.
Une opposition ferme à la nouvelle constitution
Au cœur de son intervention : une critique virulente de la constitution adoptée en novembre 2024, qu’il juge contraire aux principes démocratiques. Il dénonce le dialogue national inclusif ayant précédé cette réforme, qu’il qualifie sans détour de « mascarade politique ».
« Je vous jure, avec tout le respect que je dois au président de la transition, mais il n’y avait rien du peuple », a-t-il martelé.
Iloko Boussengui fustige également le référendum constitutionnel, pointant du doigt une opération coûteuse et inefficace :
« 27 milliards pour un taux d’abstention jamais égalé, c’est une honte nationale. »
S’il est élu le 12 avril prochain, il s’engage à abroger cette constitution et à remettre le pouvoir entre les mains du peuple.
Une vision décentralisée du développement. Souhaitant renforcer la décentralisation, le candidat propose la nomination de représentants régionaux, qui travailleraient en synergie avec le gouvernement pour impulser un développement équilibré sur tout le territoire.
Une démarche portée par la foi. Ancien membre du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Iloko Boussengui affirme aujourd’hui agir par conviction divine :
« Monsieur, c’est Dieu. Excusez-moi, c’est Dieu », a-t-il confié avec émotion.
Pour lui, le Gabon est un pays malade, et il se positionne comme le médecin prêt à le guérir. Cette intervention télévisée marque peut-être un tournant dans sa campagne, et un moment-clé pour rallier les électeurs à sa vision de restauration nationale.
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