Donald Trump a annoncé qu’il rencontrera Vladimir Poutine le vendredi 15 août en Alaska. L’objectif de cette rencontre serait de discuter d’un possible accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine. L’annonce a été faite via Truth Social et confirmée par plusieurs médias américains et internationaux.

Le président américain a suggéré qu’un compromis territorial pourrait être nécessaire pour parvenir à un cessez-le-feu. Il a évoqué la possibilité d’un « échange de territoires » entre l’Ukraine et la Russie, une idée qui a déjà été rejetée à plusieurs reprises par Kyiv. Les détails concernant le format, la délégation et l’agenda du sommet restent encore inconnus.

Ce sommet serait le premier face-à-face entre Trump et Poutine depuis le retour de Trump à la Maison-Blanche en janvier 2025. Cette annonce intervient après plusieurs semaines où Washington a exprimé son désir d’accélérer les discussions pour un cessez-le-feu, tandis que Moscou continue d’envoyer des signaux contradictoires sur l’étendue de ses exigences territoriales. Le choix de l’Alaska pour la rencontre intervient également dans un climat de méfiance parmi les alliés européens, hostiles à toute concession territoriale faite à l’Ukraine.

Si ce sommet se tient à la date annoncée, il mettra à l’épreuve la capacité des États-Unis à obtenir un engagement vérifiable de la part de Moscou. Un cessez-le-feu nécessiterait des garanties solides, notamment sur le retrait des troupes, le contrôle des frontières et la mise en place d’un mécanisme de surveillance robuste. En cas d’échec, Kremlin et Maison-Blanche pourraient exploiter cet échec pour renforcer leurs positions internes, chacun accusant l’autre de la paralysie du processus.

L’évocation d’un « échange de territoires » constitue une ligne rouge pour Kyiv et ses alliés. Sans l’accord explicite de l’Ukraine, tout arrangement bilatéral entre les États-Unis et la Russie serait politiquement fragile et juridiquement contestable. De plus, aucune précision n’a été donnée sur les garanties de sécurité, la reconstruction ou le statut des zones occupées.

Les détails concernant le lieu exact, la durée et le format de ce sommet demeurent flous. Les autorités américaines n’ont pas encore communiqué d’informations opérationnelles, et le Kremlin n’a pas publié de programme officiel. Cette opacité rend toute évaluation de l’impact réel de cette rencontre prématurée.

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