Le compte à rebours avant les élections au Sénégal commence
Le plus haut tribunal du Sénégal a statué que l'élection présidentielle du pays devait avoir lieu le 24 mars. La décision a rejeté les tentatives juridiques de l'opposant Karim Wade, qui affirmait qu'il n'y avait pas suffisamment de temps pour faire campagne, visant à repousser les élections. Le pays est tombé dans une crise constitutionnelle après que l'actuel président Macky Sall – qui n'est pas éligible pour un troisième mandat – a annulé les élections prévues le 25 février en raison d'un prétendu différend sur la liste des candidats. Les législateurs ont fait pression pour des élections en décembre, mais Sall a finalement fixé la date du 24 mars la semaine dernière après des entretiens avec les dirigeants politiques, religieux et civiques. Ce fiasco a terni la réputation du Sénégal comme l'une des démocraties les plus stables d'Afrique, inquiétant les observateurs car le pays pourrait devenir le dernier pays d'Afrique de l'Ouest à subir un coup d'État. Mais il y a quelques signes positifs : le leader de l'opposition populaire Ousmane Sonko et son candidat choisi pour les élections de cette année, Bassirou Diomaye Faye, ont été libérés de prison jeudi après que Sall ait obtenu une amnistie.
SOURCE : SEMAFOR |