Baatou Africa, le festival des documentaires africains démarre ce jeudi au Cinéma Reflet Médicis Cinéma 07 juin 2018

07 juin 2018 - 15:05 - 3567vues
Un tout nouveau festival vient de voir le jour au Reflet Medicis, dans le cinquième arrondissement de Paris. Cinewax, une association qui fait la promotion des cinémas et des cultures africaines en France a décidé de monter, cet été, tout un festival consacré aux documentaires africains.
Cette première édition se déroulera du 07 au 10 juin au cinéma "Reflet Médicis". 8 projections de documentaires en tous genres et des rencontres, 1 table ronde, des ateliers débats, des concerts & un banquet "African food" entre chaque séance.
image: www.blackmoviesentertainment.com
Un programme alléchant
La soirée d'ouverture du Jeudi 7 juin annonce déjà la couleur ! À 20h sera projeté le film d'ouverture, Gladeema de Fabien Fischer et Djamila Daddi-Addoun. Il traite de Gladeema, un demandeur d'asile soudanais, qui nous raconte son périple à travers les difficultés et les rencontres vécues pour arriver jusqu'à Sète. Il sera suivi de Vivre Riche de Joël Akafou, un film un peu plus long qui suit l'histoire d'un jeune arnaqueur Burkinabais dans ses difficultés de vie, représentatif de la jeunesse déboussolée après la Guerre civile.
Vendredi 8 juin, à 18h sera tenu une table Ronde sur le thème de la production, la distribution et des difficultés de la visibilité des documentaires africains en France, suivi à 20h de la projection de Kinshasa Makambo de Dieudo Hamadi, un documentaire engagé contre la candidature du président Joseph Kabila à un troisième mandat présidentiel et la lutte du peuple congolais pour devenir un état de droit.
Samedi 9 juin se tiendra une projection du long-métrage Les sauteurs de Moritz Siebert, Estephan Wagner (16h) sur l'histoire d'Abou Bakar Sidibé, un migrant enfermé dans un camp marocain dans ses tentatives pour rejoindre l'Europe. Juste après seront projetés J'ai perdu ma langue de Chayet Chiénin (18h) et Go forth de Soufiane Adel (à la suite en présence du réalisateur), deux documentaires parlant respectivement des difficultés identitaires qu'ont les enfants issus des diasporas africaine de par le non-apprentissage de leur langue d'origine et de Taklit Adel, vivant en France et découvrant petit à petit la banlieue, une histoire familiale retraçant une plus grande histoire. Enfin, à 20h, Les silences de Lydie de Aïssata Ouarma qui parle de sa quête d’identité de Lydie à travers les relations conflictuelles avec sa mère, ses absences et ses tentatives de retour à la normale.
Dimanche 10 juin sera le dernier jour du festival et diffusera dès 14h Meduse, cheveux afro et autres mythes de Johanna Makabi et Adèle Albrespy en présence des réalisatrices, puis Ouaga Girls de Theresa Traore Dahlberg dans la foulée. À 16h, Atlantiques de Mati Diop et La mort du dieu Serpent de Damien Froidevaux là aussi en présence du réalisateur et pour clore ce festival, L'africain qui voulait voler de Samantha Biffot à 18h.
Un programme chargé et intéressant, de quoi découvrir ou redécouvrir ces documentaires illustrant à merveille le monde cinématographique africain actuel dans toute sa diversité et sa richesse.
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