« Cybercriminalité : une opportunité pour l’Afrique, un défi pour l’Union africaine » Actualité Afrique 2050 12 novembre 2025
12 novembre 2025 - 17:24 - 153vues
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Par Félicité Amaneyâ Râ Vincent L’Union africaine peut jouer un rôle stratégique pour accélérer l’adoption de la Convention des Nations Unies sur la cybercriminalité, mais elle doit surmonter des obstacles juridiques, politiques et techniques majeurs.
Cybercriminalité : une opportunité pour l’Afrique, un défi pour l’Union africaine
Le 25 octobre 2025, à Hanoï, 21 pays africains ont signé la nouvelle Convention des Nations Unies contre la cybercriminalité, marquant une étape historique pour le continent. Ce traité, adopté en décembre 2024 par l’Assemblée générale de l’ONU, vise à harmoniser les législations et à renforcer la coopération internationale face aux menaces numériques croissantes.
L’Algérie, en tant que présidente du comité spécial de rédaction, a incarné le leadership africain dans ce processus. Pourtant, ce rôle moteur contraste avec le faible taux de ratification des conventions précédentes : seuls 16 des 55 États membres de l’Union africaine ont ratifié la Convention de Malabo sur la cybersécurité, adoptée en 2014.
Fragmentation juridique et lenteur politique
Les pays africains présentent des définitions divergentes de la cybercriminalité, des normes variées en matière de preuve, d’interception, d’extraterritorialité et d’entraide judiciaire. Cette hétérogénéité complique la mise en œuvre d’un cadre continental unifié.
La Convention de Malabo, entrée en vigueur en 2023, souffre de sa structure hybride mêlant cybersécurité, protection des données et transactions électroniques. Ce format unique freine son adoption, car de nombreux États africains traitent ces sujets séparément dans leurs législations nationales.
La Convention de l’ONU : une nouvelle chance
La Convention de Hanoï privilégie les priorités africaines : coopération internationale, assistance technique et renforcement des capacités dans les pays en développement. Elle pourrait devenir un levier pour une politique continentale plus cohérente, à condition que l’Union africaine en fasse un pilier stratégique.
Mais attention : le décalage entre le leadership africain à l’ONU et l’engagement continental réel reste préoccupant. L’Algérie et le Nigeria, pourtant signataires de la Convention de l’ONU, n’ont toujours pas ratifié celle de Malabo.
Vers une cybersécurité africaine intégrée
L’Union africaine doit tirer les leçons de Malabo et mobiliser ses États membres autour d’une vision commune. Sa stratégie de transformation numérique 2020–2030 et l’Agenda 2063 font de la cybersécurité un projet phare. Il est temps d’aligner les ambitions politiques avec des engagements juridiques concrets.
Les cyberattaques coûtent plus de 4 milliards de dollars par an à l’Afrique. L’urgence est réelle. La Convention de l’ONU peut devenir un catalyseur, à condition d’être accompagnée d’un effort de sensibilisation, de formation et de coordination continentale.
RADIOTAMTAM AFRICA appelle à l’action
Nous croyons en une Afrique souveraine, connectée et protégée. Nous appelons les États africains à ratifier la Convention de l’ONU et à construire une cybersécurité panafricaine. Nous appelons l’Union africaine à jouer pleinement son rôle d’intégrateur juridique et technique.
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