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EDITORIAL par Félicité VINCENT Rédactrice en chef où nous n'insistons pas pour recevoir un cadeau après vous avoir rendu visite Edito 19 mars 2024

19 mars 2024 - 17:26 - 1288 vues

Par Félicité VINCENT

Bienvenue chez RADIOTAMTAM AFRICA, où nous n'insistons pas pour recevoir un cadeau après vous avoir rendu visite. C’est une référence à la façon dont notre bon ami Eric Olander du China Global South Project  1:WyIjdGhyZWFkLWY6MTc5Mzk2Njg2MTc4MDg1MzE4MSJd; 4:WyIjbXNnLWY6MTc5Mzk2Njg2MTc4MDg1MzE4MSJd" rel="noopener">a décrit les récentes visites d’État des présidents africains en Chine. Eric a fait valoir que les présidents, notamment Felix Tshisekedi de la République démocratique du Congo (en mai dernier) et Julius Maada Bio de la Sierra Leone (le mois dernier), sont rentrés chez eux avec peu de choses à montrer après un voyage de 15 heures pour une semaine de poignées de main et de séances de photos. Ce n’est pas que le président Xi Jinping se désintéresse de l’Afrique, mais plutôt que la Chine traverse ses propres difficultés économiques. C’est pourquoi l’idée de consentir des investissements généreux d’un milliard de dollars, qui étaient monnaie courante au milieu des années 2010, s’est refroidie.

Mais comme le dit le proverbe yoruba, tous les doigts de la main ne sont pas égaux. Ainsi, lorsque le président angolais João Lourenço est arrivé à Pékin la semaine dernière pour une visite de trois jours, c'était un peu plus comme au bon vieux temps, comme l'ont remarqué des observateurs de longue date des relations Chine-Afrique comme Eric. Il y a eu des engagements et des discussions importants autour de nouveaux investissements privés et de partenariats d'infrastructure, notamment une aide financière chinoise pour construire un train léger sur rail à Luanda et une raffinerie au port de Lobito.

Cela ne vaut pas la peine d’être noté parce que Lourenço est en quelque sorte plus charmant que ses homologues africains. Cela est remarquable en raison de la manière dont l'Angola s'est également positionné comme un allié clé des États-Unis, en particulier avec le très important projet de corridor de Lobito, d'une valeur de plusieurs milliards de dollars. On pourrait dire que l’Angola fait ce que de nombreux experts et observateurs de longue date soutiennent depuis une décennie. Il s’agit pour les dirigeants africains de ne pas prendre parti pour un camp ou pour l’autre dans la rivalité des grandes puissances, mais plutôt de veiller à ce qu’ils restent un partenaire précieux pour tous les partenaires potentiels afin d’en tirer le plus grand bénéfice pour leurs citoyens.

Zeeman: Une bonne qualité au prix le plus bas. Zeeman: Une bonne qualité au prix le plus bas. Zeeman: Une bonne qualité au prix le plus bas.

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